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  Au Nom d’Allah Le Tout Miséricordieux Le Très Miséricordieux Souvent on éprouve le ressenti que ce à quoi on a abouti, qu’on a fait ou choisi, on a l’impression que l’opinion religieuse ou autre que nous avons adoptée est la vérité absolue excluant toute autre hypothèse. Ce ressenti n’est pas restreint aux sujets ou aux positions indiscutables comme les fondements ou principes qui se fondent sur des preuves indéniables mais ils s’étendent plus largement aux sujets plus délicats, plus ambigus dont l’exactitude n’apparait qu’à une infime minorité de personnes se caractérisant par la sincérité de leurs intentions, leur science et leur perspicacité. De plus, on se doit d’admettre que « l’exactitude » dans de nombreux cas est partagée entre ses différents prétendants. Ce détestable cheminement que nous empruntons dans les affaires d’ordre privé comme public, religieux comme mondain  est le résultat d’aveuglement et de vantardise qui émanent tous, pour leur part, des maux de l’ignorance et de l’iniquité. Chers frères biens aimés, chercher les causes d’un tel ressenti nous sera d’une grande aide pour y remédier, parmi les plus imminentes d’entre elles:  le manque de science et la faiblesse de compréhension de la religion ( fiqh). Plus la personne s’imprègne de la science plus elle comprendra la religion, plus elle sera clairvoyante. S’imprégner de la science est un des principaux facteurs conduisant à l’indulgence envers les détracteurs. Yayha Ibn Sa’id disait : Les mouftis n’ont cessé d’être questionnés, un d’entre eux rendait licite une chose et interdisait une autre, pourtant celui qui l’a interdite  ne jugeait pas celui qui l’a permise d’ égaré et inversement »    Aussi parmi les principales causes de ce ressenti, le fait d’évoluer dans un milieu fermé, une école idéologique restreinte, le fait d’adopter un unique avis qui empêche de concevoir quelconque divergence ou pluralité d’opinions alors que dire du fait que l’avis correct puisse être chez un autre.   De la sorte, on perd la connaissance de l’échelonnement et la catégorisation des thèmes comme la différence entre celui qui fait l’objet d’un consensus et celui sur lequel il y a divergence, celui dont la divergence est acceptable et celui ou elle ne l’est pas. La science de la divergence ayant une contribution si considérable dans l’équilibre des individus et de leur compréhension de la religion il n’est pas étonnant de constater que les  pieux prédécesseurs  portaient un intérêt particulier pour ce sujet. Sa’id Ibn Joubayr disait : «  le plus savant est le plus connaisseur de la divergence », Qatada rapporte que Sa’id Ibn Moussayib lui dit : «  je n’ai vu personne interrogeait sur la divergence plus que toi ! » Il répondit: «  seul celui qui saisit ce qui prête à la divergence peut questionner à son sujet quant à ce qui ne fait pas l’objet de divergence pourquoi s’interroger ?! » Aussi, parmi les facteurs expliquant cette prétention de détention exclusive de la vérité : l’orgueil. Ce dernier suscite la vanité chez la personne et le fait de s’émerveiller par son propre avis, sa parole ou son acte. Ces derniers  sont magnifiés à ses yeux au point ou elle  devient aveugle du mérite de l’autre ou de la part de vérité à laquelle il a pu aboutir. Le dire privilégié reste le sien, la vérité est celle qu’elle détient, combien son cas est-il comparable à la parole de pharaon contée dans le Coran : « Je ne vous indique que ce que je considère bon. Je ne vous guide qu’au sentier de la droiture» ( ‘Afir/29). Nos pieux prédécesseurs étaient on ne peut plus distant de l’orgueil et de la vanité, un d’entre eux n’écartait pas l’hypothétique exactitude de l’avis de son détracteur dans les sujets pouvant prêtés à divergence, être le fruit d’un effort d’interprétation. Il est rapporté par bon nombre d’entre eux la parle  suivante : «  mon avis est correct mais il se peut qu’il comporte une erreur et l’avis de l’autre est erroné mais il se peut qu’il ai une part d’exactitude ». Plus encore, on rapporte de l’Imam Chafi’y- qu’Allah lui fasse miséricorde- qu’il dit : «  je n’ai jamais polémiqué avec quelqu’un sans invoquer : «  O Allah accorde lui la vérité dans son cœur comme sur sa langue, si la vérité est avec moi alors fais qu’il me suive, s’il est avec lui alors fais que je le suive ». Il dit aussi : «  je n’ai jamais polémiqué avec quelqu’un espérant qu’il se trompe ». On rapporte qu’il y avait entre Layth     Ibn Sa’d et l’imam Malik désaccord autour de plusieurs sujets, Layth entreprit d’écrire à ce second et clôtura son épitre disant : «  je souhaite qu’Allah te donne la réussite et une longue existence car j’espère en cela un profit pour la communauté…telle est l’estime que je porte en toi, sois-en certain. Ne manque pas de donner des nouvelles de toi et de ta famille, de tes besoins si tu en as ou encore si tu désires qu’on te fasse parvenir une personne, je me réjouirai de répondre à ta demande. » De tels cas de figure sont récurrents dans les biographies des salafs. Une grande part des troubles actuelles constatés dans la théorie comme la pratique dans les affaires publiques comme privées relèvent de cet abus de confiance en nous-mêmes et de cette revendication d’avoir toujours raison. De la sorte le fossé s’est agrandi entre nous et ce qu’Allah a ordonné comme justice et bienfaisance comme dans Sa parole :  « Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez ». (A-Nahl/ 90)  Nombre de nos relations se caractérisent par l’intransigeance de  nos positions et la dureté de nos rapports avec nos détracteurs dans les choses pointilleuses comme évidentes. Notre crédit d’excuse envers l’antagoniste s’est réduit laissant place à la mauvaise opinion de celui qui nous contredit ou plus encore de celui qui ne nous conforte pas dans notre avis même s’il ne nous contredit pas. Alors nous nous sommes comportés dans notre désaccord autour de petits sujets d’une manière qui pourrait même être prohibée s’ils étaient grands. N’est-il pas de se pencher un moment sur ce thème, peut-être parviendront nous à nous unifier ? O Allah, guide-nous et préserve-nous du mal de nos âmes… الصوابية

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Au Nom d’Allah Le Tout Miséricordieux Le Très Miséricordieux

Souvent on éprouve le ressenti que ce à quoi on a abouti, qu’on a fait ou choisi, on a l’impression que l’opinion religieuse ou autre que nous avons adoptée est la vérité absolue excluant toute autre hypothèse. Ce ressenti n’est pas restreint aux sujets ou aux positions indiscutables comme les fondements ou principes qui se fondent sur des preuves indéniables mais ils s’étendent plus largement aux sujets plus délicats, plus ambigus dont l’exactitude n’apparait qu’à une infime minorité de personnes se caractérisant par la sincérité de leurs intentions, leur science et leur perspicacité. De plus, on se doit d’admettre que « l’exactitude » dans de nombreux cas est partagée entre ses différents prétendants.

Ce détestable cheminement que nous empruntons dans les affaires d’ordre privé comme public, religieux comme mondain  est le résultat d’aveuglement et de vantardise qui émanent tous, pour leur part, des maux de l’ignorance et de l’iniquité.

Chers frères biens aimés, chercher les causes d’un tel ressenti nous sera d’une grande aide pour y remédier, parmi les plus imminentes d’entre elles:

 le manque de science et la faiblesse de compréhension de la religion ( fiqh). Plus la personne s’imprègne de la science plus elle comprendra la religion, plus elle sera clairvoyante. S’imprégner de la science est un des principaux facteurs conduisant à l’indulgence envers les détracteurs.

Yayha Ibn Sa’id disait : Les mouftis n’ont cessé d’être questionnés, un d’entre eux rendait licite une chose et interdisait une autre, pourtant celui qui l’a interdite  ne jugeait pas celui qui l’a permise d’ égaré et inversement » 

  Aussi parmi les principales causes de ce ressenti, le fait d’évoluer dans un milieu fermé, une école idéologique restreinte, le fait d’adopter un unique avis qui empêche de concevoir quelconque divergence ou pluralité d’opinions alors que dire du fait que l’avis correct puisse être chez un autre.

  De la sorte, on perd la connaissance de l’échelonnement et la catégorisation des thèmes comme la différence entre celui qui fait l’objet d’un consensus et celui sur lequel il y a divergence, celui dont la divergence est acceptable et celui ou elle ne l’est pas. La science de la divergence ayant une contribution si considérable dans l’équilibre des individus et de leur compréhension de la religion il n’est pas étonnant de constater que les  pieux prédécesseurs  portaient un intérêt particulier pour ce sujet.

Sa’id Ibn Joubayr disait : «  le plus savant est le plus connaisseur de la divergence », Qatada rapporte que Sa’id Ibn Moussayib lui dit : «  je n’ai vu personne interrogeait sur la divergence plus que toi ! » Il répondit: «  seul celui qui saisit ce qui prête à la divergence peut questionner à son sujet quant à ce qui ne fait pas l’objet de divergence pourquoi s’interroger ?! »

Aussi, parmi les facteurs expliquant cette prétention de détention exclusive de la vérité : l’orgueil. Ce dernier suscite la vanité chez la personne et le fait de s’émerveiller par son propre avis, sa parole ou son acte. Ces derniers  sont magnifiés à ses yeux au point ou elle  devient aveugle du mérite de l’autre ou de la part de vérité à laquelle il a pu aboutir. Le dire privilégié reste le sien, la vérité est celle qu’elle détient, combien son cas est-il comparable à la parole de pharaon contée dans le Coran : « Je ne vous indique que ce que je considère bon. Je ne vous guide qu’au sentier de la droiture» ( ‘Afir/29). Nos pieux prédécesseurs étaient on ne peut plus distant de l’orgueil et de la vanité, un d’entre eux n’écartait pas l’hypothétique exactitude de l’avis de son détracteur dans les sujets pouvant prêtés à divergence, être le fruit d’un effort d’interprétation. Il est rapporté par bon nombre d’entre eux la parle  suivante : «  mon avis est correct mais il se peut qu’il comporte une erreur et l’avis de l’autre est erroné mais il se peut qu’il ai une part d’exactitude ». Plus encore, on rapporte de l’Imam Chafi’y- qu’Allah lui fasse miséricorde- qu’il dit : «  je n’ai jamais polémiqué avec quelqu’un sans invoquer : «  O Allah accorde lui la vérité dans son cœur comme sur sa langue, si la vérité est avec moi alors fais qu’il me suive, s’il est avec lui alors fais que je le suive ».

Il dit aussi : «  je n’ai jamais polémiqué avec quelqu’un espérant qu’il se trompe ».

On rapporte qu’il y avait entre Layth     Ibn Sa’d et l’imam Malik désaccord autour de plusieurs sujets, Layth entreprit d’écrire à ce second et clôtura son épitre disant : «  je souhaite qu’Allah te donne la réussite et une longue existence car j’espère en cela un profit pour la communauté…telle est l’estime que je porte en toi, sois-en certain. Ne manque pas de donner des nouvelles de toi et de ta famille, de tes besoins si tu en as ou encore si tu désires qu’on te fasse parvenir une personne, je me réjouirai de répondre à ta demande. »

De tels cas de figure sont récurrents dans les biographies des salafs.

Une grande part des troubles actuelles constatés dans la théorie comme la pratique dans les affaires publiques comme privées relèvent de cet abus de confiance en nous-mêmes et de cette revendication d’avoir toujours raison.

De la sorte le fossé s’est agrandi entre nous et ce qu’Allah a ordonné comme justice et bienfaisance comme dans Sa parole :  « Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez ».

(A-Nahl/ 90)

 Nombre de nos relations se caractérisent par l’intransigeance de  nos positions et la dureté de nos rapports avec nos détracteurs dans les choses pointilleuses comme évidentes.

Notre crédit d’excuse envers l’antagoniste s’est réduit laissant place à la mauvaise opinion de celui qui nous contredit ou plus encore de celui qui ne nous conforte pas dans notre avis même s’il ne nous contredit pas. Alors nous nous sommes comportés dans notre désaccord autour de petits sujets d’une manière qui pourrait même être prohibée s’ils étaient grands.

N’est-il pas de se pencher un moment sur ce thème, peut-être parviendront nous à nous unifier ?

O Allah, guide-nous et préserve-nous du mal de nos âmes…

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