L’impureté en petite quantité dans la purification.
يسير النجاسة في الطهارة
Fatwas / La purification / L’impureté en petite quantité dans la purification.
Question
L’impureté en petite quantité dans la purification.
يسير النجاسة في الطهارة
Réponse
La louange est à Allah, que la prière, la paix et la bénédiction d’Allah soit sur Son Prophète, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
Ceci étant dit,
En réponse à ta question nous disons avec l’aide d’Allah :
Ibn Taymiyyah est d’avis que l’ensemble des impuretés en petite quantité nous étaient pardonnées, c’est ce qu’a évoqué notamment Cheikh Ibn cUthaymîn à de nombreuses reprises et c’est l’avis le plus juste selon lui. Cet avis est valable aussi bien à l’époque que de nos jours. En effet, on pourrait se dire qu’autrefois, il était difficile de se prémunir des impuretés, contrairement à notre époque. Alors qu’en réalité la question de se prémunir des impuretés est plutôt liée à l’état des gens, comme par exemple le malade atteint d’une maladie l’empêchant de pouvoir bouger normalement, son état n’est donc pas comparable à celui qui est en bonne santé. L’idée est que cet avis, cité par Cheikh Al Islam Ibn Taymiyyah -et rapporté par Cheikh Ibn cUthaymîn pour qui c’est l’avis le plus juste- est aussi bien applicable autrefois que de nos jours.
Cependant il est à noter qu’à la base cette question a été sujette à divergence, la majorité des savants considèrent que nous ne sommes pas excusés concernant les impuretés, qu’elles soient en petite ou grande quantité, à l’exception de certaines choses précises et limitées que citent les savants dans leurs ouvrages, en dehors de cela, ce n’est pas pardonné.
L’avis authentique est celui évoqué par Cheikh Ibn cUthaymîn, l’avis qu’a choisi Ibn Taymiyyah, qui est que l’impureté en petite quantité est pardonnée.
Quant à ce qu’est exactement une petite quantité, c’est ce qui est peu ; pour le définir exactement il faut en revenir aux us et coutumes des gens. En effet il n’existe pas de limite précise qui permette de dire ceci est une petite quantité et cela en est une grande. Il faut donc se baser sur ce qui est courant auprès des gens, ce qui est connu chez eux. Ceci est la référence à chaque fois que la législation islamique ne détermine pas une chose de manière explicite.
Comme l’a dit le poète, qui est notre enseignant, dans ces vers :
Tout ce qui est venu sans être déterminé par la législation, détermine-le par la coutume
Donc la référence pour déterminer cela est l’usage, la coutume, ce que les gens considèrent comme peu, alors cela est pardonné ; en revanche ce qui n’est pas considéré comme peu alors cela n’est pas pardonné. Cependant, il est à noter que si la personne est dans la possibilité de se prémunir de ce qui est beaucoup, mais aussi de ce qui est considéré comme peu, elle doit le faire car cela est plus prudent sans aucun doute, tant que cela ne mène pas la personne à l’obsession.
La louange est à Allah, que la prière, la paix et la bénédiction d’Allah soit sur Son Prophète, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
Ceci étant dit,
En réponse à ta question nous disons avec l’aide d’Allah :
Ibn Taymiyyah est d’avis que l’ensemble des impuretés en petite quantité nous étaient pardonnées, c’est ce qu’a évoqué notamment Cheikh Ibn cUthaymîn à de nombreuses reprises et c’est l’avis le plus juste selon lui. Cet avis est valable aussi bien à l’époque que de nos jours. En effet, on pourrait se dire qu’autrefois, il était difficile de se prémunir des impuretés, contrairement à notre époque. Alors qu’en réalité la question de se prémunir des impuretés est plutôt liée à l’état des gens, comme par exemple le malade atteint d’une maladie l’empêchant de pouvoir bouger normalement, son état n’est donc pas comparable à celui qui est en bonne santé. L’idée est que cet avis, cité par Cheikh Al Islam Ibn Taymiyyah -et rapporté par Cheikh Ibn cUthaymîn pour qui c’est l’avis le plus juste- est aussi bien applicable autrefois que de nos jours.
Cependant il est à noter qu’à la base cette question a été sujette à divergence, la majorité des savants considèrent que nous ne sommes pas excusés concernant les impuretés, qu’elles soient en petite ou grande quantité, à l’exception de certaines choses précises et limitées que citent les savants dans leurs ouvrages, en dehors de cela, ce n’est pas pardonné.
L’avis authentique est celui évoqué par Cheikh Ibn cUthaymîn, l’avis qu’a choisi Ibn Taymiyyah, qui est que l’impureté en petite quantité est pardonnée.
Quant à ce qu’est exactement une petite quantité, c’est ce qui est peu ; pour le définir exactement il faut en revenir aux us et coutumes des gens. En effet il n’existe pas de limite précise qui permette de dire ceci est une petite quantité et cela en est une grande. Il faut donc se baser sur ce qui est courant auprès des gens, ce qui est connu chez eux. Ceci est la référence à chaque fois que la législation islamique ne détermine pas une chose de manière explicite.
Comme l’a dit le poète, qui est notre enseignant, dans ces vers :
Tout ce qui est venu sans être déterminé par la législation, détermine-le par la coutume
Donc la référence pour déterminer cela est l’usage, la coutume, ce que les gens considèrent comme peu, alors cela est pardonné ; en revanche ce qui n’est pas considéré comme peu alors cela n’est pas pardonné. Cependant, il est à noter que si la personne est dans la possibilité de se prémunir de ce qui est beaucoup, mais aussi de ce qui est considéré comme peu, elle doit le faire car cela est plus prudent sans aucun doute, tant que cela ne mène pas la personne à l’obsession.